Le regard de l'esprit

Êtes-vous un Strativarius, cet Être qui embrasse l’unité?

Dans quel ère vivons-nous, par quelle mesure de temps pouvons-nous regarder notre époque ? En kalpa, en siècle, en année ? Par le passé, de nombreuses prophéties ont ouvert certaines portes sur des avenirs possibles. Par quel nom les gens du futur nous décriront-ils ? Récemment, Satprem et d’autres ont pressenti dans leur propre œuvre…

Dans quel ère vivons-nous, par quelle mesure de temps pouvons-nous regarder notre époque ? En kalpa, en siècle, en année ? Par le passé, de nombreuses prophéties ont ouvert certaines portes sur des avenirs possibles. Par quel nom les gens du futur nous décriront-ils ?

Récemment, Satprem et d’autres ont pressenti dans leur propre œuvre de transformation intérieure, l’avènement d’une espèce nouvelle dont nous serions les maillons.

Ce nouvel être, cette nouvelle espèce dont je nous imagine être en gestation, je l’appelle l’Être Strativarius. Laissez-moi vous en délivrer mon étymologie ! L’Être Strativarius vient du mot Être, ester en ancien français ou stare en latin, être debout ; de strate, du latin stratum, couche et de varius, dérivé du latin variétas, varié.

Le Strativarius, c’est donc cet « Être qui se tient debout dans les strates de ce qui le fonde». Autrement dit c’est « L’Être qui accordent les diversités » ou encore « l’Être qui se tient dans l’unité », « l’Être qui embrasse l’Unité ».

Le Strativarius, c’est vous, c’est moi, porté.es à son plus haut degré d’harmonie. C’est se savoir de chair, de ciel, de pierre, de miel, de feuillage, d’étoiles filantes, d’enfant, de firmament, de nuit profonde, d’homme, de poussière, de femme, de rivière ; couches non-sédimentaires en perpétuel mouvement. C’est l’Être qui s’est défait de toutes ces identités mais qui les porte toutes. C’est l’Être qui, tel un miroir, sait réfléchir le monde, jouer sa mélodie sur la gamme de l’infini.

C’est là où je porte mon regard lorsque je nous vois nous démêler avec les affaires du monde, qui tout compte fait nous rappelle et nous renvoie encore et encore à notre propre esprit. Sans lui, qu’est-ce qui peut bien voir le monde ?

Alors, quelle espèce nouvelle verra le jour et par quel regard la fera-t-il advenir? À nous ici et maintenant, de jouer notre carte.

De tout cœur, Mayah

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